Rolande Perlican (née le 19 septembre 1931), sténo-dactylo, est élue sénatrice de Paris, en 1977.

Sénatrice, Membre du CC

Quitte le PCF en 2002

Elle siège au Palais du Luxembourg jusqu’en 1986. Elle est membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

Elle est élue au Comité central.

En 1998, Perlican refuse l'alliance entre le PCF et le Parti socialiste et la participation du PCF au gouvernement de Lionel Jospin.

Au Comité central de novembre 1998, elle vote (avec Martine Bulard et Roger Martelli) contre le rapport de Francette Lazard sur la situation politique. Lors de cette réunion, elle affirme que la question posée est de savoir s'il faut à la France un parti révolutionnaire, moderne, …. ou un parti réformiste de plus, qui chercherait à changer le capital de l'intérieur en s'intégrant. Perlican affirme que la ligne qui prévaut est celle de l'abandon du parti révolutionnaire et que, quand on parle de mutation, c'est de cela qu'il s'agit, or l'enjeu de la période, c'est : mutation pour un parti révolutionnaire ou mutation pour un parti réformiste (L’Humanité, Jeudi, 19 Novembre, 1998).

En mars 2000, à l’occasion du XXXe Congrès du PCF, Perlican lance un appel, l’Appel des 500, qui conduira à la création le 13 mai 2000, du groupe Communistes.

Elle quitte le PCF en 2002 pour animer en mars 2002, le mouvement Communistes, dont elle devient secrétaire nationale. A l’occasion du premier Congrès de Communistes, elle déclare : « Depuis maintenant plusieurs années, je combats la politique qu'impulse la direction du PCF. Force m'est de constater que ce parti avec le PS, la Gauche plurielle et le gouvernement Jospin, va continuer dans la même voie, celle de la mise en œuvre de la politique du capital contre le peuple. […] Je n'ai pas l'intention de participer à l'installation d'une tendance « de gauche » dans ce parti. Le faire reviendrait à s'engager dans une impasse. Je suis communiste et je reste communiste. Ce parti ne l'est plus, je m'en vais. »

Candidate aux élections législatives du 10 juin 2007 sous les couleurs de Communistes dans la 16e circonscription du Nord (tenue par le PCF), elle obtient 394 voix soit 0,85 % des suffrages exprimés. Tête de liste de son mouvement aux élections européennes de 2009 en Île-de-France, elle obtient 0,04 % des voix.

 

Sources

Rolande Perlican - Wikipédia

Rolande Perlican - Sénat

Responsabilités au PCF

Membre du Comité central

Mandats électifs

Sénatrice de Paris : 1977 - 1986.