Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

Roger Pannequin (né à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais) le 19 janvier 1920, mort à Verberie (Oise) le 13 octobre 2001), fils d’un ouvrier ajusteur, est admis à l’École Normale d’instituteurs d’Arras, en juin 1936,

Membre du CC

Départ en 1968

Il est nommé instituteur stagiaire à Grenay (Pas-de-Calais), en 1939.

Pannequin milite aux Jeunesses socialistes, en étant proche des “ pivertistes ”,

En mai 1940, il est fait prisonnier par les Allemands. Il réussit à s’évader du convoi en route vers l’Allemagne. À la rentrée d’octobre 1940, il est instituteur à Liévin (Pas-de-Calais).

En 1941, il adhère aux Jeunesses Communistes et en octobre 1941, au Pari communiste clandestin. Il participe à l’action armée. Il est arrêté une première fois le 6 mai 1942, torturé, condamné à cinq ans de travaux forcés et révoqué. Interné à la prison de Cuincy, il est conduit pour interrogatoires par la Gestapo à Aix-la-Chapelle, puis ramené à Huy d’où il s’évade le 17 juillet 1943.

Il est arrêté une nouvelle fois le 24 mai 1944, à Lens et écroué à la prison de Cuincy. Il parvient à nouveau à s’évader, en compagnie d’autres prisonniers, le 26 juin

Sous le pseudonyme de Commandant Marc, il assure la responsabilité des liaisons entre le Front national et les FTP dans les départements de l’Aisne, des Ardennes et de la Meuse.

A la Libération, il fait partie, au titre du Front national, du Comité départemental de libération (CDL) du Pas-de-Calais, dont il est vice-président à partir de l’été 1944, et préside le Comité de libération de Liévin (Pas-de-Calais).

Le 13 mai 1945, il est élu premier adjoint de la municipalité de Lens (Pas de Calais) aux côtés du nouveau, maire Auguste Lecoeur. Il a la charge du budget et des écoles.

En septembre 1945, il est candidat du PCF aux élections cantonales à Bertincourt.

Il est aussi candidat sur la liste communiste aux élections législatives d’octobre 1945 puis de juin 1946, mais n’est pas élu.

Il suit l’École centrale du PCF à l’hiver 1946-1947, puis entre en 1947, au secrétariat de la Fédération du Pas-de-Calais, comme responsable à l’organisation.

Auguste Lecoeur, maire de Lens et responsable de l’organisation à l’échelle nationale, le fait entrer à la Section d’Organisation du Comité Central en 1949. Et en avril 1950, il est élu au Comité central, au XIIe congrès.

Pannequin est nommé rédacteur en chef des Cahiers du Communisme et, à l’automne 1952, directeur de l’École centrale. En octobre 1953, il est écarté du Comité central, sous l’accusation d’autoritarisme et d’aventurisme, portée par Auguste Lecoeur (qui sera à son tour victime d’accusations analogues). Il perd aussi toutes ses autres responsabilités.

Pannequin reprend un poste d’instituteur en octobre 1953. Il sympathise avec les groupes oppositionnels Débat communiste et Unir.

Il quitte le PCF en 1968 et participe à la création du Secours Rouge, en 1970.

Il publie ses mémoires en 1977.

Il a été décoré de la Croix de Guerre, de la Médaille des Évadés, médaille de la Résistance, de la Légion d’honneur.

Pannequin a deux filles de son premier mariage avec Paulette Foucart, institutrice à Lens

Il se remarie en janvier 1957 avec Éliane Crépin, institutrice, dont il a un fils.

 

Sources

Roger Pannequin – Dictionnaire biographique du monde ouvrier - Daniel Hémery

Roger Pennequin – Wikipédia

Roger Pannequin - Mémoire et espoirs de la Résistance

Responsabilités au PCF

Secrétaire de la Fédération du Pas de Calais : 1947 – 1953.

Membre du comité central : 1950 – 1953.

Rédacteur en chef des Cahiers du communisme : 1952 – 1953.

Mandats électifs

Premier adjoint au maire de Lens : 1945 – 1947.

Publications

Ami, si tu tombes, Editions du Sagittaire, 1976,

Adieu Camarades, Editions du Sagittaire, 1977,

Les Compagnons de route 1917-1968, Robert Laffont, 1979.

Honneurs

Officier de la légion d’honneur (février 1986).

Croix de guerre,

Médailles de la Résistance,

Médaille de la Déportation,

Médailles des Evadés.