Agent d’exploitation, employé SNCF ; membre du conseil national de la Fédération CGT des cheminots (1968-1981) ; adhère au PCF en 1946, le quitte vers 1981.

Jean Perrault (né à Veneux-les-Sablons (Seine-et-Marne) le 26 juin 1930), fils d’un cheminot, fait sa scolarité jusqu’à la seconde.

En octobre 1946, il entre à la SNCF, et après son service militaire, est nommé à Villeneuve-Saint-Georges (Seine-et-Oise), puis à Melun (Seine-et-Marne). En 1956, après avoir réussi le concours d’employé, il travaille à Paris.

Perrault commence à militer à la CGT dès son entrée à la SNCF, comme diffuseur de La Vie ouvrière, puis responsable d’une commission des jeunes pendant son séjour à Melun. A partir de 1960, il prend des responsabilités dans le collectif Administratifs du secteur de Paris-Sud-Est et devient secrétaire général du syndicat de Paris-Sud-Est, en 1967.

Il adhère printemps 1946, aux Jeunesses communistes (UJRF).

En juin 1981, il s’éloigne de la direction parisienne du PCF lors de l’Affaire Fiszbin. Il participe à Rencontre communiste Hebdo (RCH) dont il est devient membre du secrétariat.

Suite à son engagement dans RCH, il perd toutes ses responsabilités tant politiques que syndicales.

Retraité en 1985, il est élu en 1989 au conseil municipal de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) sur une liste d’union de la gauche à direction socialiste. Maire adjoint à l’action culturelle, il démissionne en septembre 1992, n’acceptant pas le non-respect des objectifs électoraux.

Il devient responsable du collectif national de l’Institut d’histoire sociale CGT des cheminots.

Marié en 1951, séparé puis divorcé en 1963, Perrault vit avec Françoise Oliva jusqu’en 1977. En 1981, il marie avec Marie-Reine Jacquelin, militante CGT et cadre à la SNCF. Il n’a pas d’enfant.

 

Sources

Jean Perrault – Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - Pierre Vincent