Oscar Bloch (né à Strasbourg (Bas-Rhin) le 21 juin 1861, mort le 19 mars 1935), fils d’un instituteur qui le laisse orphelin très jeune.

Avocat
Démissionne en 1923

Oscar Bloch interrompt sa scolarité après le décès de son père.

Il devient employé de commerce.

Exilé à Paris, il suit des études de droit jusqu’au doctorat. Il rédige des traités juridiques sur La Vente à tempérament et La Réforme des Bourses de marchandises qui sont couronnés par la Faculté.

Inscrit au barreau de Paris à partir 1910, il s’y illustre par la défense d’Hélène Brion, de Charles Rappoport.

Il est fondateur et président de l’Université populaire des IXe et Xe arr. de Paris.

Bloch est marqué par l’Affaire Dreyfus et milite en conséquence à la Ligue des droits de l’Homme. Il est membre de la franc-maçonnerie.

Socialiste depuis sa jeunesse, il représente la Seine au Congrès de Strasbourg (février 1920) et au Congrès de Tours (décembre 1920). Membre du Comité de la IIIe Internationale, Bloch est le 20e signataire de la motion Loriot-Souvarine, appelant à l’adhésion à l’IC, soumise au vote le 29 décembre 1919. Il est dans la majorité qui vote l’adhésion à l’Internationale communiste. Bloch est désigné, le 30 décembre 1920, membre de la commission des conflits du nouveau Parti communiste (SFIC) et en assure le secrétariat.

A la fin de 1922, sommé de choisir entre le PCF et ses autres appartenances, Bloch quitte le PCF en janvier 1923.

Après son départ du PCF, il ne semble plus avoir d’activité politique.

 

Sources

Oscar Bloch – Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier - Justinien Raymond,

Responsabilités au PCF

Membre de la commission des conflits : 1921 - 1923