En février 1996 des communistes en désaccord avec les choix politiques de la direction du PCF, décident de se rencontrer pour éditer un journal. Ce sera Dialogues qui deviendra en 1998 Echanges, puis en 2000 Combat Communiste.
« Notre ambition, avec les modestes moyens qui sont les nôtres, vise au rôle d’« agitateur d'idées ». Ce qui signifie dans le vécu des Français, dénoncer le chômage, la mal vie, la paupérisation, et contribuer au développement des luttes populaires et interprofessionnelles base de toute résistance aux méfaits du capitalisme. Être agitateur d’idées, cela implique aussi de s’opposer à la dérive réformiste et de collaboration de classes du PCF. Sans rupture, avec cette stratégie de capitulation et avec les politiques mise en œuvre depuis des décennies, il ne peut exister de perspectives pour le socialisme.
En participant à la lutte contre le traité d'Amsterdam, contre le projet de Constitution européenne de la direction du PCF, Echanges et Combat Communiste se situent sur le terrain de la souveraineté populaire et nationale conditions fondamentales pour que le peuple décide librement de son avenir. »
En 2000, ces dissidents décident de fonder l’association Reconstruire le parti communiste français (RPCF) qui se veut « une voix de la résistance aux compromissions du PCF vers une dérive social-démocrate ».
Les principaux animateurs : Guy Gibout, Guy Poussy, Guy Virgile Martin, Guy Perlican, Gilberto Boni.
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