Michel-Antoine (né à Chambéry (Savoie) le 2 mai 1942 et mort à Paris le 27 mai 2013) fait une hypokhâgne au lycée du Parc à Lyon (Rhône).
Membre de l'UEC
Ayant reçu une éducation bourgeoise et religieuse, Burnier abandonne le catholicisme vers les 15 ans, et devient un fervent lecteur de Jean-Paul Sartre (dont il deviendra proche plus tard).
Il aide le FLN durant la guerre d'Algérie (communication, valises...).
En 1960, il s'inscrit avec son cousin, Frédéric Bon, à Sciences-Po, à Paris. Les deux cachent Mohamed Boudia, évadé de la prison du Mans, une petite semaine à Paris.
Burnier, adhérent de l’UEC, participe au comité de rédaction de Clarté. Avec son cousin, Frédéric Bon, il rédige des articles sur l’énergie nucléaire, sur la technocratie, sur la crise monétaire, …
En 1966, Burnier participe ensuite comme rédacteur en chef à la création du mensuel L'Événement d'Emmanuel d'Astier de la Vigerie.
Il milite au PSU et collabore au journal Tribune étudiante.
Il participe en 1970, avec Jean-François Bizot, Jean Georgakarakos et Jean Luc Young à la relance d'Actuel dont il sera le rédacteur en chef.
En 1966, il publie Les existentialistes et la politique qui reprend un mémoire présenté au diplôme de l'Institut d'Études Politiques de Paris en 1963. Il écrit avec Bernard Kouchner et Frédéric Bon, Les Voraces, une tragédie en cinq actes et en vers sur la présidentielle de 1974 remportée par Valéry Giscard d’Estaing.
Avec Patrick Rambaud, Burnier a écrit une quarantaine de pastiches, allant du texte court au véritable livre tels que Le tronc et l'écorce (François Mitterrand), La farce des choses (Simone de Beauvoir) ou Un navire dans tes yeux (Françoise Sagan).
Il meurt à l'âge de 71 ans des suites d'un cancer.