Fils d’un cultivateur, Joseph Le Garlantézec (né à Louargat (Côtes-d’Armor) le 28 mars 1886, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 5 avril 1976) est ajusteur aux chemins de fer de l’État.
En 1925-1926, il est secrétaire du syndicat unitaire des ateliers des Batignolles. Il s’occupe aussi de la gestion de l’orphelinat des chemins de fer.
Il est élu conseiller municipal communiste de Clichy (Seine), le 10 mai 1925 sur la liste dirigée par Charles Auffray.
Il est réélu le 5 mai 1929.
Lors de ces élections municipales de 1929, la direction de la région parisienne du PCF impose au maire sortant Charles Auffray, la présence de Paul Négrin, employé à la Banque ouvrière et paysanne, comme adjoint. Celui-ci, partisan résolu de l’ultra-gauche, demande l’épuration complète de la municipalité et se heurte vivement au premier adjoint, Maurice Naile. Auffray prend prétexte du renvoi de Négrin de la Banque ouvrière et paysanne pour l’expulser de la mairie, avec l’approbation de la majorité du conseil municipal. En réaction, le 1er octobre 1929, le PCF prononce l’exclusion de Auffray et des membres de la municipalité.
Le Garlantézec est ainsi exclu du Parti communiste, en même temps que le maire de Clichy et les autres membres communistes du conseil municipal.
Il adhère au Parti ouvrier et paysan (POP) créé par Charles Auffray le 22 décembre 1929, parti qui devient le 21 décembre 1930, le Parti d’unité prolétarienne (PUP).
Candidat sur la liste du PUP lors des élections du 12 mai 1935, il garde son siège de conseiller municipal et sa fonction d’adjoint.
En juin 1937, il rejoint le Parti socialiste SFIO avec ses amis du PUP.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est affecté spécial aux chemins de fer.
Après la guerre, Le Garlantézec, toujours socialiste SFIO, pose sa candidature, en novembre 1946, au collectif électoral chargé d’élire le Conseil de la République.
Le Garlantézec s’est marié en 1912, à Fougères (Ille-et-Vilaine).