Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

René Frydman (né à Soumoulou (Pyrénées-Atlantiques) le 3 novembre 1943), est un obstétricien, gynécologue des hôpitaux de Paris et professeur des universités.

Il milite quelque temps au sein de l’Union des étudiants communistes (UEC).

En 1970, il part pour la Jordanie afin de fournir une assistance médicale aux Palestiniens pendant le Septembre noir. Plus tard, il sera parmi les membres fondateurs de Médecins sans frontières. En 1973, il signe le manifeste des 331 médecins avouant avoir pratiqué un avortement.

En 1974, il se spécialise, un peu par défaut, dans l'obstétrique et entre à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart, dans le service du Professeur Émile Papiernik, un hôpital qu'il ne quittera plus. Il obtient son agrégation de médecine en 1979.

Il fait partie de l'équipe, dirigée par le professeur Émile Papiernik, qui permet la naissance du premier « bébé éprouvette » français, Amandine, le 24 février 1982. Amandine a été conçue par fécondation in vitro, technique mise au point en France par le biologiste Jacques Testart et ses collaborateurs.

Il accouche le premier bébé issu d'un embryon congelé en 1986.

Frydman est membre du Comité consultatif national d'éthique de 1986 à 1990 et de la Commission nationale consultative des droits de l'homme.

Il s'oppose à toute reconnaissance des mères porteuses. Il est convaincu qu’« on ne peut pas légaliser ce recours sans légaliser en même temps une certaine exploitation de la femme ».

Il réalise en 2000 la première naissance après un diagnostic préimplantatoire et en 2003, la naissance du premier bébé français issu de la maturation in vitro.

En février 2011, il crée le premier bébé « médicament » en France, ou bébé du « double espoir » selon ses propres termes, à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart.

Après 36 ans à l'hôpital Antoine-Béclère de Clamart, Frydman rejoint le service du professeur Jean-Marc Ayoubi à l’hôpital Foch de Suresnes, dans le cadre d’une activité clinique de gynécologie / obstétrique et de médecine de la reproduction. Ayant dépassé l'âge légal de la retraite, il est professeur émérite, ce qui lui permet de poursuivre ses recherches, tout particulièrement dans le domaine des « bébés médicaments ».

En mars 2016, il signe une tribune dans le Monde avec cent-trente médecins et biologistes qui reconnaissent avoir aidé des couples homosexuels à avoir des enfants en infraction avec la loi et s'engage pour l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à ces mêmes couples.

Il apporte son soutien à Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle de 2017 ; à ses yeux, il s'agit du seul candidat « qui a pris le temps de comprendre les enjeux de la procréation médicalement assistée. »

Il est marié avec la peintre Monique Frydman.

 

Sources

Wikipédia –René Frydman

Honneurs

Grand officier de l'ordre national du Mérite, 2018.