Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

En 1992, l’Association de Recherches et d'Initiatives pour l'Autogestion et le Socialisme (ARIAS) et le Mouvement des Rénovateurs Communistes (MRC) fusionnent et créent Alternative pour la Démocratie et le Socialisme (ADS).

Les membres fondateurs : Claude Poperen, Marcel Rigout, Félix Damette, Claude Llabrès, Jacques Jouve, Maurice Charrier, Gaston Viens...

Aux élections régionales de 1992, l’ADS obtient quatre élus : Marcel Rigout, Jacques Jouve, André Leycure dans le Limousin ; Martial Bourquin (liste commune ADS-AREV) en Franche Comté.

En novembre 1994, la Convention  pour une Alternative Progressiste (CAP) est créée avec la participation de l’ADS, de Refondations (Charles Fiterman), d’Alternative Citoyenne (Cécile Silhouette, Gérard Bohner, dissidents du Mouvement des Citoyens - MDC), la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR).

En 1994, l’ADS change (légèrement) son intitulé : Alternative Démocratie et Socialisme (ADS).

Lors des élections européennes de 2009, l'ADS participe à la liste du Front de gauche dans Auvergne et obtient un élu, Patrick Charles.

Lors des élections régionales de 2010, l’ADS participe dans le Limousin à une liste d'union avec le PS, le MRC et le PRG, et obtient un élu, Jacqueline Lhomme-Leoment.  

Depuis 2008, l'ADS est l'une des organisations membres de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (FASE), qui rappelle fortement l'expérience de la CAP, tant par son organisation rassemblant des personnalités et de petits mouvements politiques, que par son positionnement politique et les courants qu'elle rassemble (communistes dissidents, écologistes de gauche...).

En 2011, le mouvement annonce sur son site qu'il soutient Jean-Luc Mélenchon, le candidat Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012.

En 2013, la FASE, avec la constitution du mouvement Ensemble!, devient un des composantes du Front de gauche. Par contre, l'ADS refuse de suivre cette démarche et décide de restreinte son activité à la Haute-Vienne.

En 2014, l'ADS bien qu’en déclin en Haute-Vienne, conserve 6 conseillers généraux, une conseillère régionale (élue sur la liste du parti socialiste en 2010), plusieurs mairies dont Saint-Junien, deuxième ville du département, mais aussi les communes rurales Arnac-la-Poste, Javerdat, Champsac et plusieurs conseillers municipaux.

En 2015, à l'occasion des élections départementales, l'ADS refuse de s'engager dans la campagne de la FASE qui, en Haute-Vienne, rassemble notamment le Front de gauche (PCF, PG, Ensemble) et Europe Écologie Les Verts et qui critique la politique nationale et locale du parti socialiste. À l'issue de ces élections départementales, l’influence de l’ADS se réduit : il ne reste que 3 conseillers départementaux dans la Haute-Vienne..

  

Sources

ADS - Wikipédia

Laurent de Boissieu - France Politique

 Historique - Organigramme des groupes dissidents des années 1990 - 2010