Les Ex-PCF

Le plus grand parti de France

 Marc Saint-Saëns (né Marcel Léon Saint-Saens, à Toulouse le 1er mai 1903 et mort à Toulouse le 21 décembre 1979), d’une famille de commerçants et d'artisans originaire du Langu edoc, doué pour le dessin, s'inscrit en 1920, à l'École des beaux-arts de Toulouse.

Il entre en 1923 à l'École des beaux-arts de Paris.

Il est l’un des principaux artistes qui, aux côtés de Jean Lurçat, Jean Picart Le Doux et Gromaire, à participer au grand mouvement de renaissance de la tapisserie française au XXe siècle.

Il expose au Salon des artistes français en 1922. En 1925, il obtient une médaille d'argent avec André Arbus, à l'Exposition internationale des Arts décoratifs.

Il obtient une bourse d'étude et séjourne de 1930 à 1933, à la Casa de Velázquez à Madrid.

La réalisation de la fresque pour la salle de lecture de la bibliothèque d’étude et du patrimoine de Toulouse, achevée en 1935, lance sa carrière de décorateur de bâtiments publics.

À partir des années 1940, sous l'influence de Jean Lurçat, il s'oriente vers la peinture de cartons de tapisserie qui fera sa renommée. C'est à son côté qu'il participe à la fondation de l'Association des peintres cartonniers de tapisserie (APCT) en 1947. Il fait tisser presque tous ses cartons par l'atelier Tabard à Aubusson, capitale de la tapisserie.

Au lendemain de la Seconde Guerre, il adhère au PCF.

Entre 1946 et 1971, il enseigne le dessin à l'École nationale supérieure des arts décoratifs à Paris.

Marc Saint-Saens s’éloigne du PCF et rejoint en décembre 1956, un petit réseau clandestin de militants communistes qui édite un bulletin d’opposition interne : L’Étincelle (en référence à Iskra, le journal de Lénine). Les auteurs des textes signent avec des pseudonymes. Marc Saint-Saëns fait partie de ce groupe, aux côtés d’artistes et intellectuels comme Victor Leduc, Paul Tillard, Hélène Parmelin, Édouard Pignon, Anatole Kopp, etc.

En septembre 1960, il signe le Manifeste des 121 (Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie).

Une rétrospective de l’œuvre de Marc Saint-Saëns est organisée en 2015, par le conseil départemental de la Haute-Garonne, au château de Laréole.

Il est le petit-neveu du musicien Camille Saint-Saëns.

En 1928, il épouse Yvonne Ducuing et en 1948, se remarie avec Madeleine Billot.

En 1975, il revient s'installer à Toulouse où il meurt le 21 décembre 1979.

 

Sources

Marc Saint Saens - Wikipédia

Œuvres

Le Parnasse Occitan, fresque sous forme de triptyque, dans la salle de lecture de la Bibliothèque d’étude et du patrimoine, 1935,

Fresque sur le thème de la médecine et la science pour l'hôpital de La Grave à Toulouse, 1936,

Le Mélodrame, pour le sanatorium des étudiants de Saint-Hilaire du Touvet, 1937,

Thésée vainqueur du Minotaure (1943), Les Vierges folles, Orion... Tapisseries tissées à Aubusson,

La Musique, La Comédie et la tragédie, Le Chant, La Danse. Pour le théâtre du Capitole à Toulouse, 1950,

Nature morte, peinture sur toile, pour le réfectoire du Lycée Bellevue à Toulouse, 1957,

La Naissance du jour, mosaïque, pour les salons de l'hôtel de ville du Blanc-Mesnil, 1967,

Cinq tapisseries pour décorer la salle des mariages de Saint-Ouen, inspirées de poèmes de Marie de France, Paul Eluard, Robert Desnos et Louis Aragon.1967,

Décors pour l'opéra Les Huguenots au Théâtre du Capitole, 1972

Expositions

1925 : Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes.

1937 : Exposition internationale des sciences et techniques dans la vie moderne, Paris.

1946 : La Tapisserie française du Moyen Âge à nos jours, musée national d'Art moderne, Paris.

1958 : Exposition Marc Saint-Saëns, musée Ingres, Montauban.

1962 : Biennale de la tapisserie, Lausanne.

1970 : galerie La Demeure à Paris, tenue par Denise Majorel.

1978 : musée municipal d'Art et d'Histoire de Saint-Denis.

2013 : De Ingres à Saint-Saëns, Toulouse capitale du dessin, musée Paul-Dupuy à Toulouse.

Honneurs

Une allée porte le nom de Marc Saint-Saens à Toulouse.